Mes amis du voyage : En 1967, dès les premiers jours du coup d'État [des colonels grecs], le monde de la culture est en émoi. Il accueille de nombreux réfugiés, comme l'actrice Mélina Mercouri. On pétitionne au-delà des cercles militants pour obtenir la libération du musicien Mikis Theodorakis, fondateur des Jeunesses Lambrakis, emprisonné à Oropos. […]La sympathie pour le peuple grec se traduit par une pression diplomatique croissante centre les colonels, rendus infréquentables, et leurs soutiens américains[étasuniens]. Elle se concrétise aussi par des actions militantes. Jeune peintre à l'époque, Maria Amaral se souvient :
« Tout le monde était contre la Grèce des colonels chez les artistes. La France était le pays qui acceptait le plus de réfugiés politiques. »
[autre temps, autres mœurs…]
[source Le Monde Diplomatique, mars 2015]
Roland Froidevaux alias Luc Romann, chantauteur français, naît à Paris en 1937. Sa famille est originaire d'Europe centrale. Luc connaît une enfance et une adolescence " ballotées". Ainsi, il écrira plus tard pudiquement :
« Quand les grands se sont fait la guerre, j'ai découvert la campagne. »
Le petit Roland quitte l'école précocement. Cependant, très jeune, il approfondit son goût pour l'art : musique, poésie et peinture. Il commence alors à écrire et composer.À Paris, à l'âge de vingt ans, il côtoie Jacques Brel (qui l'encourage), Mouloudji, Guy Béart…
« J'ai fait mon premier 45 tours en 1961, et il est sorti en février 62. À l'époque j'étais poussé par ma maison de disques (Fontana) et par mes éditeurs. Si bien que j'ai fait l'ABC avec Juliette Gréco, Bobino avec Georges Brassens […] J'étais quand même un peu perturbé par tout ce qui m'arrivait…Mes rencontres avec certains artistes étaient riches et précieuses. Mais pour le reste, je trouvais tout ça à la fois trop sophistiqué et trop futile : trop faux…Les gens se foutent bien de toi. Ils te parlent et à l'instant d'après ils t'ont oublié. Ils ne s'occupent de toi que parce qu'on leur a dit de le faire, sous prétexte de promotion. On peut passer par là un temps, mais je ne me sentais pas de faire ma vie comme ça. Alors j'ai pris du recul. Un grand recul. »
Luc Romann disparaît alors en 1965 du circuit artistique. Il revient à la fin de la décennie comme l'un des artistes "maison" du cabaret "Chez Georges". Moshé Naïm qui avait monté sa propre maison de production lui propose de faire un disque. Ainsi paraissent en:
Durant cette période, Luc Romann chante " de villes en villages " spécialement dans le circuit des MJC, café-concert, soirées cabaret en milieu rural, principalement dans l'Ouest de la France. Il se produit parallèlement aussi dans les circuits culturels français à l'étranger : Afrique, EUA.
Enfin, en 1972, Luc s'installe dans le Gers, loin des réseaux professionnels, en pleine nature. Il décroche peu ou prou des exigences qu'impose le métier. Un petit groupe d'amis aide à ce qu'il ne soit pas complètement oublié. En conséquence, en 1979, Luc fait paraître l'album "Les Oumpapas" en autoproduction :
« C'est vrai que j'ai l'impression d'être dans un désert. Mais, dans ce désert, c'est ma soif qui crée les sources, et non l'inverse. Les gens qui aiment mes chansons les aiment par le cœur. C'est quelque chosequi se prolonge et se transmet. Pour moi, c'est l'essence même de la chanson. Et c'est exactement ce que je voulais faire à travers la chanson. […]Je pense toujours à ces petits bourgeons, au cœur de ces hivers qui sont parfois si froids. Au regard de l'hiver, du gel, de la neige et des longues nuits glacées, le bourgeon n'est pas grand chose. Mais sans lui il n'y aurait pas de printemps. Tout ce qui va fleurir au printemps se forge dans le plus dur de l'année. Et c'est ça qui est magnifique ! »
En 1982 paraîtra "Le ciel dans la tête, la terre dans le cœur" avec le soutien de la revue "Paroles et musique", de Jean-Max Brua et bien d'autres.Dix ans plus tard en 1992, Luc Romann publiera la cassette "Solitudes et compagnie"Finalement, le 22 janvier 1999, un bel hommage, organisé de son vivant eu lieu au Théâtre des Chalands de Val-de-Reuil, dans l'Eure. Sara Alexander, Marc Robine, Gérard Pierron, Michel Boutet et Luce Romann (sa fille) se sont réunis autour de Luc dans une grande fête majestueuse.
[sources : Chorus n°14 + recherches sur la toile]
02:02 Luc Romann : Mes amis du voyage : Luc Romann : 197205:30 Nana Mouskouri : Milisse mou : Nikos Gatsos, adapt. Eddy Marnay - Manos Hadjidakis : 197208:09 Juliette Gréco : Mon fils chante : Maurice Fanon - Gérard Jouannest : 197211:12 Mélina Mercouri : L'œillet rouge : Eftichia Papaghianopoulou, adapt. Maurice Fanon - Stavros Xarchakos : 197213:36 Francesca Solleville : Venger la vie : Eugène Guillevic - Max Rongier : 1972
Luc Romann - La Liberté Eva
Evelyne Killutat, alias Eva, chanteuse allemande, naît à Berlin en 1943. d'une mère lituanienne et d'un père russe qu'elle n'a jamais connu. Dans une entrevue en 2005, elle en dira :
« C'est pour ça que je chante. Pour surmonter l'échec de l'enfance. Le père c'est l'ouverture au monde, la mère celui des émotions. Je porte ce manque. Je ne pardonne pas l'irresponsabilité aux hommes »
Son enfance se déroule dans le Berlin en ruine de l'après-guerre, il n'y avait pas de jardin, pas d'arbres. En 1972, dans l'émission Discorama de Denise Glaser, elle dira :
« J'ai passé mon baccalauréat à Berlin. Je m'orientais vers les langues, le journalisme. Et puis je suis venue un jour à Paris pour apprendre le français, tout bêtement. Mais ça aurait pu être ailleurs. Je devais rester six mois et… j'y suis encore ! Cela fait huit ans. »
Mais, arrivée à Paris, elle se demande alors si sa vocation est le journalisme ou la chanson. Et c'est en entendant Jacques Brel et Barbara qu'elle opte pour la chanson.
Eva se produit dans plusieurs cabarets : La polka des Mandibules et Chez Georges. C'est là que Gilbert Sommier, amateur de chanson et de poésie, la découvre avant de la programmer aux "Mardis de la chanson". Ce tremplin est parrainé par Georges Brassens et les disques Philips qui y enverront Gainsbourg, Barbara, Anne Sylvestre…En octobre 1963, Eva fait un passage remarqué aux Mardis de la chanson. En conséquence elle est programmée en 1964 à Bobino en première partie de Georges Brassens. Michel Perez du quotidien Combat écrit alors :
« Eva, une jeune chanteuse allemande qui se taille un succès mérité, plus séduisante encore en français que dans sa langue maternelle, le timbre voilé, les raucités, les accents surprenants de tendresse. C'est le style des cabarets allemands qu'on apprécie fort à Paris depuis Zarah Leander ou Eva Busch. Avec elle le romantisme de cette famille de chanteurs d'Outre-Rhin se pare d'une sensibilité délicate. Cet hiver, on devrait entendre parler d'elle. »
En fait, douée pour le chant, l'écriture et la musique, Eva a la chance de s'attirer l'attention des agents artistiques qui gèrent les tournées.. De plus Barbara s'est prise d'affection pour cette jeune voix au timbre si profond, si particulier.
Le premier 45 tours d'Eva chez l'étiquette Mercury paraît le 18 mars 1964. Il va connaître les rigueurs du Comité d'Écoute de la Radiodiffusion française : sa chanson Liebelei est déconseillée à certaine heures ou carrément interdite sur les ondes de la radio de l'État gaulliste. En cause l'extrême sensualité de la voix… Barbara a alors pris sa défense. De fait, l'interdiction ne durera pas longtemps. Puis paraissent les disques suivants :
De plus, parallèlement Eva chante sur scène : Bobino en 1966 avec Georges Chelon et Alain Barrière. Mais elle apparaît encore aussi au cabaret l'Écluse en février 1968 puis à Bobino en première partie de Serge Reggiani. De plus elle apparaît régulièrement à la télévision.
[sources : Je Chante ! n°17 + recherches sur la toile]
17:27 Bernard Haillant : Le militaire : Traditionnel : 197219:46 Robert Plante : Moi je plante : Robert Grange : 197222:05 Eva : Ce premier matin d'hiver : Laurence Matalon - Eva : 197225:13 Jean Hugues : La prière : Jean Hugues : 197227:28 Jean Ferrat : La boldochévique : Jean Ferrat : 1972
2ème partie de la biographie de Georges Brassens
André Tillieu, ami belge de Georges Brassens parle de lui et de sa musique dans son livre éAuprès de son arbre :
« Brassens est assurément le seul compositeur français dont les airs pourraient être assortis de l'épithète "traditionnel". C'est, à mon sens, le plus bel éloge qu'on puisse faire à un musicien.En les écoutant avec quelques attentions, on s'apercevra que les mélodies de Brassens sont délicatement ciselées. Et qu'elles sont si merveilleusement "creusées"" qu'elles vous renvoient fréquemment ,à ces émois adolescents où le cœur hésite entre rire et chialer.[...] Brassens est d'abord et avant tout un individualiste. Attention ! ne pas confondre avec égoïeste. C'est peut-être exactement le contraire. Car l'individu, c'est luibien sûr, mais c'est vous aussi, c'est moi, c'est chacun d'entre nous. Fidèle à la morale anarchiste de ses vingt ans, Brassens voue un véritable culte à cet individu-là. »
Georges Brassens était très discret sur sa vie privée. Donc, nous nous contenterons de sa discographie et de ses concerts:
Peu d'événements importants marquent l'année 1960 si ce n'est son passage à l'Olympia du 21janvier au 15 février. De plus Brassens effectue un autre tour de chant à Bobino du 14 au 25 avril avec Georgie Viennet et Pia Colombo.Georges Brassens participe aussi au Festival du Disque de Jacques Canetti qui fête son dixième anniversaire. La première partie est assurée par Martial Carré, Jim Cuny et Marion, Roger Riffard, Petit Bobo, Pia Colombo et Bernard Lavalette. Du beau monde !En mars 1960 paraît son Récital n°7 "Les funérailles d'antan"
Paul Fort "Le prince des poètes" meurt le 20 avril 1960. Georges Brassens lui rend hommage dans le 45 tours - 13ème série. Contrairement à son habitude, il y dit trois poèmes de son ami : "L'enterrement de Verlaine", Germaine Tourangelle" et "À Mireille, dite Petit Verglas" en compagnie de trois chansons. En novembre parait le Récital n°8 "Le temps ne fait rien à l'affaire".
Georges est de nouveau sur la scène de l'Olympia du 2 novembre au 3 décembre 1961.
Mais encore, l'année 1962 est riche en production et représentation pour Brassens : D'abord il commence à Bobino du 11 au 24 janvier avec Roger Riffard et Jacqueline Danno. Cette dernière se rappelle :
« La première grande scène, le trac à mourir et soudain là, derrière le rideau, une présence fraternelle, rassurante. Une voix vous dit "vas-y petit'. Une main amicale vous pousse en douceur vers ce public qui vous fait si peur, la même voix ajoute "tu les auras !" et quand, après ce moment horrible et fabuleux où vous avez pour la première fois affronté le public, la voix se fait encore entendre pour régler vos rideaux, pour vous dire "bravo !" vous restez bête et tremblante ne pensant pas encore à dire : "merci Georges…" »
Ensuite Georges Brassens parcourt la France et la Suisse avec le Festival du disque. En outre, il revient à l'Olympia du 5 au 15 décembre avec Roger Riffard et la toute jeune Nana Mouskouri.En décembre paraît son dernier album 25cm "Les trompettes de la renommée". Tout irait bien s'il ne souffrait pas de douloureux ennuis de santé : les calculs rénaux. Ceux-ci ne lui laisseront que peu de répit dans sa vie.
D'ailleurs l'année 1963 commence douloureusement pour Brassens : le 16 janvier il est admis d'urgence pour être opéré du rein gauche. Mais à partir du 17 août Brassens repart pour la tournée du Festival du Disque : 25 représentations dans les plus grandes salles de France. Puis à Bobino du 12 septembre au 7 octobre.En novembre paraît le coffret "Dix ans de Brassens" : 6 albums 30 cm avec deux inédits - Saturne et Le petit joueur de flûteau.
En 1964, Georges Brassens effectue à nouveau la tournée du Festival du Disque, cette fois-ci en compagnie de Boby Lapointe et de Christine Sèvres. Puis, Brassens est à Bobino du 21 octobre au 10 janvier 1965. 120 000 personnes y viennent l'applaudir. La première partie est assurée par Barbara puis Michèle Arnaud et ensuite Serge Lama.Novembre voit la parution de son premier album 30 cm "Les copains d'abord". La chanson titre remporte un immense succès. Mais la chanson "Les deux oncles" provoque une polémique et surtout une fâcherie avec son ami Pierre Louki. De plus l'album est récompensé du Prix du Disque de l'Académie Charles Cros.
Georges Brassens commence l'année 1965 à Bobino où il se produit jusqu'au 10 janvier. Puis il donne un unique récital à Bruxelles le 30 janvier au Gala de l'Amitié. Après cette forte activité, il se repose. Puis, le 12 octobre Brassens est à l'A.B.C. dans un musicorama exceptionnel qui accueille Brassens en première partie et Charles Trénet en seconde. Le 7 décembre, il participe à un gala à l'Olympia au profit de Serge Lama qui a été victime d'un grave accident de la route. Georges est fatigué, les spéculations sur sa mort vont bon train. L'A.F.P. annonce "Brassens serait mort" … C'est nettement exagéré répond Brassens à René Fallet qui prenait des nouvelles. De plus cela a bien dû le faire sourire, lui qui était en train de peaufiner "Supplique pour être enterré à la plage de Sète".L'été 1966 Georges fait son habituelle tournée du Festival du Disque. Puis il est du 16 septembre au 23 octobre au T.N.P. du Palais de Chaillot avec Juliette Gréco. Ce même mois d'octobre parait de n°9 Supplique pour être enterré à la plage de Sète"
Pour Georges, l'année 1967 commence à Bobino où il chante du 10 janvier au 13 février. Puis il part pour ne tournée en Suisse, en Belgique puis en région parisienne du 7 avril au 5 mai. Le 12 mai Jacques Brel amène Brassens à la clinique pour lui retirer du rein un autre "caillou". Malgré ces problèmes de santé, Brassens effectue une tournée avec les Tréteaux de France.Il refuse de rentrer à l'Académie française : « Tu me vois avec une épée et un bicorne ». Le Grand Prix de Poésie de l'Académie française lui est pourtant attribué le 8 juin. « Je ne suis pas un poète mais un faiseur de chansons ».
En 1968 beaucoup de ses admirateurs s'étonnent de son silence pendant les "événements". Mais quand on lui posera la question : «Que faisiez-vous en mai 1968 ? », il répondra «... des calculs ! » (toujours ses coliques néphrétiques).
Après deux ans de silence, février 1969 verra la sortie de son disque n°10 "La religieuse "avec Les oiseaux de passage et Pensées des morts. Puis il est trois mois à l'affiche de Bobino du 14 octobre au 4 janvier 1970.
En 1970 Georges Brassens est à la Mutualité les 17, 18 & 19 mars. Puis il part en tournée à travers la France et la Belgique le mois suivant. De plus il interprète "Heureux qui comme Ulysse" dans le film d'Henri Colpi.Mais, 1971 est une année calme avec la composition de la musique du film de Michel Audiard "Le drapeau noir flotte sur la marmite".Enfin en 1972 pour fêter ses 20 ans de carrière, Philips sort un coffret de onze disques et un volume "Poèmes et chansons" représentant l'intégrale de l'œuvre de Brassens. Georges Brassens, lui, fête cet anniversaire avec son public à travers ses tournées en France et en Belgique et son spectacle à Bobino du 10 octobre au 7 janvier 1973.Finalement, Récital n°11 parait en octobre 1972.
[sources : Auprès de son arbre d'André Tillieu + Le prince et le croquenote de Jean-Paul Sermonte + Chorus N° 57]
32:20 Georges Dor : Montréal matin : Georges Dor - Jean-Claude Tremblay : 1972 38:25 Brigitte Fontaine : Brigitte : Brigitte Fontaine - Olivier Bloch-Lainé : 197240:30 Georges Brassens : Les passantes : Antoine Pol - Georges Brassens : 1972
Georges Brassens Georges Brassens2 Jacques-Emile Deschamps Jacques-Emile Deschamps - Non retourJacques-Emile Deschamps, chantauteur français, naît à Saint-Junien (Haute-Vienne) en 1950 dans une famille plutôt pauvre. Son père est un ouvrier communiste et autodidacte. La maman, aimante, se décarcasse pour que sa tribu soit bien habillée et bien nourrie malgré un budget sous-alimenté. Jacques-Emile est un bon élève, plus littéraire que scientifique.En premier lieu, en 1965 sa maman ayant gagné le gros lot à la fête du champ de foire choisit une guitare qu'elle offre à Jacques-Emile. Le voilà s'imaginant en Hendrix limousin. L'année suivante il découvre le folk lors d'un petit séjour à Londres.En ce qui concerne 1968, voilà ce qu'il en dit :
« Juste au moment où je deviens copain avec Platon, Socrate et Aristote (sans oublier Freud), c’est l’heure de la révolution d’octobre en plein mois de mai. Du coup, Che Guevara (en poster) et moi (en vrai) on révolutionne. La victoire étant remise à plus tard, je décide de devenir Bob Dylan et les Rolling Stones à moi tout seul après mes études universitaires. Incidemment, celles-ci se passent très peu dans l’amphi de sociologie et très beaucoup dans les caves où je gratte ma guitare ».
Puis, en 1969, appelé à l'armée, il obtient le grade de "Réformé définitif" auprès du psychologue. Il commence à écrire des chansons et forme un groupe. Le magazeine Télérama, élogieux présentera le dique comme
Enfin en 1972, il part à Paris et passe une audition pour les disques Vogue. Il est engagé et enregistre l'album "Non Retour". Le magazine Télérama, élogieux présentera le disque comme :
« La contre folie d’un rebelle qui clame violemment qu’il faut vivre et se battre contre toutes les prisons ».
Radios et télévision ne goûtant guère du rebelle ignorent le disque. Jacques Emile se contentera de manger des sandwiches dans sa chambre de bonne.
Néanmoins, en 1974, le disque obtient le prix de la Sacem. Cette année là paraît le deuxième album de Jacques-Emile Deschamps "L'Habitude". Télérama le qualifie de " Magnifique et indispensable" Cette fois-ci Europe 1 en diffuse et l'engage pour sa tournée d'été. En outre, Jacques-Emile fait même une première partie à l'Olympia.Néanmoins, en 1975 les disques Vogue lui proposent d'aller pousser la chansonnette ailleurs que chez eux. Retour au Limousin
En 1978, la "Scoppa Imagine" fondée par quelques uns de ses potes produit son troisième et dernier album "Fréquences" à nouveau bien reçu par la presse mais encore ignoré par les médias.De plus, il participe au Festival des temps nouveaux à Castagnède en compagnie de Michel Vivoux, Morice Benin et Danielle Messia. La cassette enregistrée lors de ce festival contient quatre de ses chansons.
En fin de compte il écrira plus de trente chansons pour Marc Ogeret : deux album complet En toi (1979) et Vivre (1981) et plusieurs chansons dans Imagine (1976), Berger de paroles (1986) et Témoignage (1990)
Finalement à partir des années 90, Jacques-Emile Dechamps décide d'arrêter la musique et il se consacre à l'écriture de livres.
[sources: site jacques-emile-deschamps.jimdofree.com + autres recherches]
46:52 Jacques-Emile Deschamps : Les solitaires : Jacques-Emile Deschamps : 197250:11 Catherine Ribeiro : Jusqu'à ce que la force de t'aimer me manque : Catherine Ribeiro - Patrice Moullet : 197253:06 Gérard Manset : Long long chemin : Gérard Manset : 197258:12 Zaneth : Freine Vreneli ! : Roger Zanetti : 1972
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